RÉFLEXION DE MICHAËL CHENEAU 1/4
23/06/20
1/4 Création de valeurs économiques & entreprise à mission
La crise sanitaire actuelle percute de plein fouet l’activité économique de notre pays, réveille les inégalités et ses violences. Vous pensez que les galeries et le marché de l’art sont secondaires ? Vous vous trompez.
Galerie MICA est impliquée depuis une quinzaine d’années dans la création de valeurs économiques en Bretagne. Son activité et ses résultats sont quantifiables auprès des entrepreneurs régionaux. Ma méthodologie ne repose pas sur la subjectivité mais bien sur des résultats économiques concrets.
J’ai démontré qu’il était parfaitement possible à petite et grande échelle de créer une émulation productive de valeur économique et culturelle par l’intelligence collective. En fédérant les acteurs économiques, politiques et artistiques, nous avons pu dépasser le chacun pour soi et mener des actions nécessairement plus fructueuses. Un exemple ? L’association LAB, les mécènes et moi avons créé une politique et un système économique stable et fiable structurant les métiers d’art et les activités artistiques de la région Bretagne.
Depuis 15 ans, je sollicite designers et artisans bretons pour la conception de nouveaux objets qui doivent répondre à des préoccupations majeures. D’abord, la stimulation et la valorisation de ces métiers de l’artisanat français encouragent les vocations et participent à la formation des jeunes tout en favorisant l’achat qualitatif à l’échelle locale plutôt que médiocre à l’échelle mondiale. Deux paramètres gages du dynamisme futur de la région et de sa richesse.
La galerie est un chaînon indispensable et actif diffusant le savoir-faire et les productions de nos artisans (ébénistes, fondeurs, ferroniers, doreurs, sculpteurs, etc) au-delà de la région, leur ouvrant de nouveaux marchés économiques à l’échelle nationale voire internationale.
Aussi, ces objets créés pour la Galerie MICA s’inscrivent dans le développement durable et soutenable en mobilisant des savoir-faire régionaux et des matériaux traditionnels et de proximité. Cette préoccupation contribue à préserver des emplois et permet de conserver vivant le patrimoine, un important vecteur économique qui a contribué à la reconnaissance de l’excellence de notre pays dans les domaines de l’artisanat et des métiers d’art. Sans eux, nos musées et châteaux n’attireraient pas des millions de touristes chaque année, faisant vivre d’autres secteurs clés comme la restauration et l’hôtellerie. Pensez-vous que tout cela soit secondaire ?
Et vous, en faîtes vous autant pour agir sur l’économie régionale ?